Les matières premières textiles
Les fibres naturelles
Les fibres et les filaments sont à la base de tous les textiles. Ils permettent de construire les fils et les étoffes, c’est pourquoi les propriétés des textiles y sont étroitement liées.
Les fibres animales – Ce sont les poils de certains animaux, par exemple la laine du mouton. Les poils sont nettoyés pour ensuite en faire des fils ou des feutres. Outre le mouton, les poils de cachemire proviennent d’une espèce de chèvre et l’angora vient d’une race de lapin. Le poil peut provenir d’autres animaux, comme le yak. Une autre fibre d’origine animale très noble et appréciée est la soie qui provient du ver à soie aussi nommé bombyx du mûrier. D’autres sortes de vers produisent des soies dites « sauvages », comme la soie de Tussah. Les araignées produisent aussi des soies très solides, mais elles sont impossibles à utiliser de façon rentable.
Les fibres végétales – Elles se subdivisent en 4 sous-catégories : Fruits. Le coton est la fibre végétale la plus répandue. Provenant du cotonnier, le coton est reconnu pour sa douceur et sa grande facilité à absorber l’eau, ce qui contribue à le rendre très confortable. Ligneuses. Elles proviennent de fibres qui se trouvent entre l’écorce de la plante et son bois. Pour les extraire, il faut les séparer du bois et des écorces. Le lin et le jute sont les plus connus. Feuilles. Plus rares et qualifiées d’exotiques, des fibres provenant de feuilles existent également. L’abaca, une espèce de bananier, produit une fibre appelée le chanvre de Manille qui est utilisée pour produire des ficelles et des cordes. Sécrétions. Comme la récolte du sirop d’érable au Québec, la sève de l’hévéa est extraite de la fibre végétale afin d’en produire le latex ou caoutchouc naturel.